Sophie Donatien - Peintre plasticienne
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Photo

La Lumière

Ma terre natale, la Martinique, m’a baignée de lumière et de couleurs.
La lumière des Tropiques est en majesté, une souveraine parfois brutale qui découpe de multiples facettes sombres, claires, et colorées dans tout ce qu’elle touche et anime, sur l’eau comme sur la terre. Sur la mer, elle est magicienne quand elle se morcelle en tesselles.
En Italie, j’ai goûté à la lumière de la Méditerranée. La lumière s’est imposée à moi sous son aspect naturel mais aussi culturel. C’était un élément de compréhension et de préhension du réel dans l'irréel de l'art.
Fra Angelico m’a menée dans un espace de lumière pure.
Au Louvre, je me suis nourrie du grand livre qu'est le musée.
De retour à la Martinique, l’expérience de l’aube m’a donné accès à un ressenti intime et psychique, le pinceau lumineux du soleil. Ce moment où la machinerie de la nature craque pour répandre dans l’espace ce que je ressens comme un fluide, une lumière liquide qui avance telle une lave sur la crête des nuages.
Mon ressenti me ramène, à travers les pinceaux, à essayer de capter cette magie. Cela me connecte à l’esprit de transformation perpétuel de la vie, où un élément cède la place à un autre.
C’est un challenge. 


Mon parcours
​Je suis née à la Martinique à Fort-de-France en 1967.
Après un BAC A1, préparé au Lycée Schoelcher, j'ai poursuivi mes études aux Beaux-arts de Florence en Italie dans le cours de Silvio Loffredo repris par Gian Carlo Caldini en 1990. Alberto Manfredi et Amedeo Lanci m'ont initiée à la gravure, notamment la linogravure de 1989 à 1991. J'ai poursuivi ensuite mes études à l'Ecole du Louvre à Paris.
Par la suite, j'ai donné des cours jusqu'en 2018 au sein d'un atelier que j'ai créé à la Martinique, Mille Reflets.
La connaissance du passé permet de fortifier le ressenti du présent. La réalité existe à travers l'intensité du sentiment qu'elle engendre. L'imagination s'en empare pour la conduire vers d'autres existences.

Formation

  • 1994-1995 - Diplôme des Etudes Supérieures de l’Ecole du Louvre
    Mémoire
    Le repas chez Simon le Pharisien ( Veronese, Versailles )
  • 1991-1994 - Diplôme de Premier Cycle de l’Ecole du Louvre
    Spécialisation : Histoire de la peinture des Ecoles Étrangères
    ( Italie, Flandres, Espagne )
  • 1987-1991 - Diplôme de l’Académie des Beaux-arts de Florence ( Italie )
    Félicitations
    Section Peinture

Expérience professionnelle

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Expositions

  • 1998-1999 - Professeur d’histoire de l’art par intérim à l’IRAVM ( Fort-de-France )
  • Mars 2000 - Maquette de la table d’orientation de la Montagne Pelée, Morne-Rouge, Martinique
  • Octobre 1999 à 2018 - Mille Reflets, Atelier privé de cours de peinture – Fort-de-France
  • Mars 2021 - Gaia, The  Origin - Exposition collective internationale M.A.D.S. MILANO, Corso S.Gottardo, Milan  ( Galerie multimédia  interactive)
  • Octobre 2020 - Couleur, Lumière, Transformation
    Exposition personnelle - Espace Culturel Bertin Poirée ( Association Culturelle Franco-Japonaise ), Paris 1er arrondissement
  • 2020 - Sélection 2020 du Salon d’Automne de Paris
  • Avril 2019 - LIONS CARITATIFS ARTS Villa Chanteclerc - Didier
  • Juin 2018 - Mille Reflets 2018 Pensionnat Saint-Joseph de Cluny, Cluny
  • Mars 2017 - Mille Reflets 2017 Pensionnat Saint-Joseph de Cluny, Cluny
  • Juin 2016 - Mille Reflets 2016 Externat Saint-Joseph de Cluny, Rue Lamartine, Fort-de-France
  • Juin 2015 - Mille Reflets 2015 Madiana, Schoelcher
  • Novembre 2012 - Mille Reflets 2012 Hôtel de Région, Agora, Fort-de-France
  • Avril 2010 - Mille Reflets 2010, Intérieurs du Monde, Ducos
  • Mai 2006 - Mille Reflets 2006, Chanteclerc - Didier
  • Mai 2005 - Chanteclerc - Didier, Rencontre des Soroptimist
  • Mars 2005 - Chanteclerc - Didier, Rencontre littéraire « De Solitude à Mélodie « Marie-Alice André-Jaccoulet
  • Novembre 2004 - Copier, créer de l’entrave à la liberté-Hôtel de Région - Cluny
  • Novembre 2001- Regards et métamorphoses, Exposition personnelle, Distillerie Dillon (Fort-de-France)
  • 2000 - Ti-Balcon - Fort-de-France, Cérémonie d’intronisation des Femmes Chefs d’Entreprises de la Martinique
  • 1999 - Chanteclerc - Didier, Concert de Martinique Harmonie Avec le concours de Annick Ozier-Lafontaine
    (rencontre peinture -musique -littérature)
  • 1999 - Les Lutins ( Didier), Inauguration de Martinique Harmonie
  • 1991 - Casino de Trouville, Concours de peinture et sculpture, Premier Prix de Nature Morte
  • 1991 - Mostra degli allievi del quarto anno, Stamperia Pistelli ( Florence)
  • 1991 - 27ème Grand Prix International de Peinture de la Côte d’Azur ( Nice ), Diplôme Grande Finale
  • 1990 - Salon d’Automne - Grand Palais -Paris


Poèmes, essais


Couleurs de la Nuit

Dans un jour à l'envers,
Une nuit,
Dans une vie couleur pétales de rose,
En tendres éclaboussures,
Les paons antagoniques,
Fiers et crépusculaires,
Promenaient leurs avatars,
Puis se mirèrent dans les eaux du Styx,
Se gonflant de promesses.
Au rouge grenat,
Ils jetèrent l'ancre,
Et la mer, lentement,
Devant eux,
Se transforma en pampres.
Depuis toujours,
Ils se confient aux plus tendres,
Depuis toujours,
Ils vivent de leurs rapines,
De mille vies rapiécées,
Volées dans les entrailles du temps,
Et, jamais la nuit ne les trahit.

​Paris, 1992

Fleurs d'artichauts
​

Fleurs d'artichauts
Fleurs pélican à gueule ouverte
A la fois rondes et pointues
Hérissées, hérisson
Mais au cœur généreux et touffu
Formes sculpturales
Racornies, noircies d'hiver
Matrices de tourmente
Abandonnées que vous étiez à la morsure des vents hostiles

Sophie Donatien

Florence, Italie
1989
Arabesques
​

Il est des contrées où la sérénité s'émiette en pluie d'or,
Où la lumière est la mesure d'une vie impalpable,
Aucune larme jamais ne gorge ces terres lointaines,
Il existe des rivages éclairés par une pâle lumière intermittente,
Avare,
Douloureuse est la morsure de leurs vents,
Mortelle la chute.
Et le songe rode encore,
Insaisissable,
En volutes de fumée,
Enivrant la pensée inopérante aux confins du mystère.

Sophie Donatien
Firenze, 1990
Via pontassieve

​Tes yeux sont des soleils,
Je te suis à pas feutrés,
Le long d'une antique et poussiéreuse rue.
Tu me conduis dans ton jardin des délices.
Mais ce n'est encore qu'un jardin,
Désordre et humidité,
Journées pluvieuses et chats perchés.
Chats,
Tache d'encre noire.
Confucius,
Diaphane aquarelle de Chine.
Hector,
Aristocratique sous le vieux porche.
Pulcino,
Petit chat caché entre les branches d'un arbre que le vent déshabille.
Gros chat, ronron métallique.
Je vous ai suivi à pas feutrés,
J'ai retenu mon souffle dans votre jardin,
Admirant le luxe de votre élégance,
La magie de vos attitudes,
Les délices de votre présence.
Je vous aime,
Formes nées de tous les rythmes,
Et dont la respiration profonde me fait vivre.


Sophie Donatien
​Firenze, 1990
J’avais quinze ans
Nous étions mes parents et moi à Florence en Italie.
Nous nous trouvions dans le vestibule de la Chapelle des Princes par cet après-midi d’un chaud mois de juillet 1983.
La raisonnable architecture de Brunelleschi nous ouvrait pour l’instant les portes d’un lieu tranquille à la beauté immobile.
Un parfum de vestiges anciens régnait. La pietra serena grise détachait sur le crépi clair des murs, des colonnes, des pilastres cannelés, des chapiteaux, des moulures discrètes et précises.
Je retenais mon souffle à l’idée de ce que j’allais découvrir.
Nous entrâmes dans la Chapelle et il me sembla que nous fûmes projetés d’un seul coup dans un univers vertigineux d’une splendeur glacée où on retient sa respiration comme avant de plonger.
Un lieu où ce qui est poussière retourne à la poussière et où les fleurs se fanent à l’abri dans l’écrin de marbre.
Le dessin de l’opus sectile étreignait et contraignait les formes dans le chantage naturel de la marqueterie de pierres dures.
L’édifice octogonal était surmonté d’une coupole à fresque dont la lumière abyssale était filtrée par l’oculus du lanternon une cinquantaine de mètres plus haut.
Ce rai de lumière zénithale fantomatique conférait au lieu un aspect inquiétant.
Je n’avais jamais vu un tel spectacle.
Dans la pénombre, mon œil s’habituait doucement aux veinures des marbres polychromes, des pierres semi-précieuses et des coraux.
Des jaspes de toutes les couleurs embrassaient des lapis-lazzuli bleus veinés d’or, des agates grises ou ambrées tel du miel, du marbre polychrome et de l’albâtre immaculé. Des onyx sombres contournaient les formes géométriques des pierres éclatantes pour dessiner des motifs héraldiques et géométriques.
Partout, sous des ciseaux invisibles, la pierre se pliait à un désir de courbes et de contre-courbes, de rinceaux hellénistes et de délicates fleurs posées sur des tiges fragiles.
L’épiderme de marbre couvrait absolument tout…le sol et les huit parois de l’octogone, puisque seule la voûte peinte était épargnée. 
​Nous étions captivés.
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